Ça pousse au jardin des Enfants au pays
Un carré potager à « hauteur d’homme
», plus facilement accessible
pour les jeunes |
C’était l’effervescence, mercredi matin, à l’institut médico-éducatif (IME) Les Enfants au pays. Une véritable ruche s’activait au jardin pour réaliser jardinières, potager en carré, butte fleurie et même une serre, sans oublier un graf géant, au thème de la nature, sur l’un des murs de la structure.
1 500 bouteilles d’eau
«
Des renforts bénévoles sont venus de
l’association bainaise Avec, du
cinéma de Guichen, du foyer de vie
Étoile de Siloë à Coësmes, ainsi que
Fabrice Potiron, éco-concepteur, basé
à Crévin, avec lesquels nous
entretenons des échanges et partenariats, explique le directeur, Philippe Moreau.
Pour
fabriquer la serre,
nous avons besoin de 1 500 bouteilles
d’eau en plastique. Elles serviront
à réaliser les parois. Pour les
récupérer, nous avons fait appel à
notre réseau, mais aussi à la population de
Poligné. Le restaurant La
Halte au volcan de Pléchatel, nous
a également bien aidés. »
La serre servira à réaliser des semis pour replanter, plus tard, dans les carrés potagers (tomates, melon…), et faire pousser ce qui demande beaucoup de chaleur. «
Au sein de l’IME, nous
avons un groupe jardin et un groupe
bricole ton jardin qui se réunissent
chaque mercredi matin avec
plus d’une dizaine de jeunes, encadrés
de cinq ou six adultes. Ils mettent
en place les projets qu’ils souhaitent
voir réaliser et entretiennent leurs
cultures au fil du temps. » C’est aussi l’occasion pour Fabrice Potiron d’animer des temps de rencontre autour
de la biodiversité.Article OF 20 avril 2015
Magazine Les Rennais n° 21 janvier février 2015
Jardinage
Au Colombier, les enfants ont la main verte
Depuis 2013, les tomates, les fraises, les courges, la ciboulette ou encore la menthe poussent à l’école du Colombier. Une fois par semaine, les élèves de maternelle et de primaire jouent les jardiniers avec l’aide de Fabrice Potiron, animateur à Vert Naturellement. « Le paillage sert à maintenir l’humidité et à éviter que les herbes indésirables prolifèrent. »Avant de partir à la chasse aux petits bêtes, le groupe inspecte le potager. Nous sommes quelques semaines après la rentrée et, surprise ! deux tomates sont encore accrochées aux plants. « Tout fonctionne par l’expérience et l’amusement. Les enfants touchent la terre, découvrent par eux-mêmes la germination, les différents légumes. On les relie à la nature », explique l’animateur. Depuis trois ans, l’école dispose aussi d’un composteur. « Tous les jours, les élèves y apportent leurs déchets », précise Sylvaine Arbouet, adjointe à l’animation. Et pour que la boucle soit bouclée, le compost sert aussi à alimenter le potager.